Justin Lekoundzou Itihi-Ossetoumba

Un cacique du Pct affiche une inaltérable détermination à rénover cette machine à broyer du rien, en plus de disposer d'une redoutable capacité de nuisance dont maintes familles se souviennent encore. Ce monsieur donc, au nom de l'éthique politique initiée par Marien Ngouabi, léguée à sa mort, aux meilleurs d'entre les hauts cadres de cette association, aimerait en perpétuer l'aura. Il se heurte pourtant aux réserves de ses pairs et non des moindres, plus enclins à ranger cette farce historique dans les oubliettes. Ce qui ne manque pas de me faire réagir en ces termes:

Rappelez moi simplement le nom de la petite personne chargée d'aller (ac)cueillir Marien Ngouabi, devant la porte d'une chambre de l'hôtel "Le Mistral", alors que ce dernier est censé y trouver Motando "grièvement blessé" lors d'opérations militaires irréelles. Je suis littéralement soufflé à l'idée que celui que vous appelez, d'un ton badin, Maradonna, se targue de revêtir la toge éthique que Marien Ngouabi aurait laissée en héritage à ce plat personnage dont l'histoire ne retiendra qu'un cheminement truffé de compromissions, tergiversations et autres reniements qui savent vous fabriquer des politiques plus à même de gérer des bananeraies que de réels états.

Quant à celui dont vous dites avec un aplomb fracassant que la seule évocation du nom de Marien Ngouabi et tout ce qui s'y rattache manque à peine de l'éviscérer, il ne me semble pas mériter qu'on s'y attarde, sous prétexte de vouloir comprendre l'état dans lequel il entend laisser ce pays.
Il suffit d'observer son recours à une stratégie simplette qui consiste à procéder par maillage clanique pour occuper le terrain. C'est à ses yeux la seule postérité qui vaille pour un pays qu'il n'a jamais aimé, sinon pour en faire la vanne par excellence de sa raison d'être, la source d'un pouvoir qui fait de ce profil minable le plus ubuesque des personnages que notre pays ait jamais connus.

Après tout, les chats ne font pas des chiens. Voilà que la cour de Caligula y trouve matière à amasser, mue par ce besoin primal d'êtres angoissés, des enfants aux neveux, en passant par d'improbables cousins et de maîtresses en mal d'extensions de biens, aux joueurs de pipeau dont on a pu voir que la vibrante opposition de naguère était le fier subterfuge destiné à appâter le petit chaland politique de la place de Paris;l'objectif étant, bien entendu, de repérer davantage de mécontents les plus tonitruants qui doivent, soit coopérer, soit périr. Vous conviendrez bien que le premier élément de l'alternative soit plus alléchant pour une tirelire et une panse sèches.